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observatoire des inégalites - Page 9

  • Observatoire des inégalités - La pauvreté en Europe

    11 % des Européens vivent sous le seuil de pauvreté de leur pays. Cette proportion varie du simple au triple, de 5 % en Finlande à 17 % en Roumanie. La France s’en sort moins mal que ses voisins.

    La France est l’un des pays d’Europe où le taux de pauvreté est parmi les plus faibles. Il s’élevait à 6,7 % au seuil de 50 % du niveau de vie médian en 2017 selon Eurostat [1]. Seule la Finlande présente un taux sensiblement plus faible (5,4 %). L’Allemagne et le Royaume-Uni se situent à environ 10-11 %, un niveau significativement plus élevé que la France. En Italie (13,6 %) et en Espagne (14,6 %), le taux de pauvreté est deux fois supérieur à celui de la France. L’utilisation d’autres seuils, celui de 60 % du revenu médian (pauvreté au sens large) ou de 40 % (grande pauvreté), ne changerait pas fondamentalement le classement.

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  • Observatoire des inégalités - Privations : la pauvreté en conditions de vie

    La pauvreté est une question de revenus, mais aussi de conditions de vie. Être pauvre, c’est également être victime de privations matérielles. Selon l’Insee, 12 % des Français sont dans ce cas.
     
    11,7 % des ménages sont pauvres en conditions de vie en 2019, selon l’Insee [1]. C’est-à-dire qu’ils ne parviennent pas à réaliser une partie des dépenses considérées comme nécessaires ou « normales » par l’institut (voir encadré ci-dessous), telles que payer son loyer sans retard, partir en vacances une semaine par an, disposer d’un logement doté du confort sanitaire de base et bien chauffé. La pauvreté en conditions de vie, indicateur indépendant du niveau de vie monétaire, apporte une mesure concrète des privations matérielles qu’engendre le manque de ressources.
     
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  • Le meilleur de 2020 - Observatoire des inégalités - « Entre Roubaix et Neuilly-sur-Seine, le terme « inégalités » n’a pas du tout le même sens. » Entretien avec Hervé Guéry directeur du Compas

    Entretiens 10 mars 2020

    Selon les villes, la forme que prennent les inégalités de revenus ne sont pas les mêmes. Des inégalités peuvent aussi signifier de la mixité sociale. Les explications de Hervé Guéry, directeur du Compas, spécialiste de l’analyse des données sociales locales.

    Comment expliquer qu’au palmarès des inégalités on retrouve côte à côte Roubaix et Paris ?

    La question de l’instrument de mesure est essentielle. L’indice de Gini [1] est un outil performant mais il ne tient pas compte du type de distribution des revenus sur le territoire concerné. Un même indice peut signifier une répartition très différente des revenus, des inégalités par le haut ou par le bas. Entre Roubaix et Paris, voire Neuilly-sur-Seine, il n’est pas besoin d’être un spécialiste pour comprendre que le terme « inégalités » n’a pas du tout le même sens. A Neuilly, nous avons une inégalité de revenus avec très peu (s’ils existent !) de ménages à faible niveau de vie. Les inégalités se mesurent entre ménages aisés, si l’on compare à la distribution des revenus nationale. A Roubaix, nous observons un même résultat, mais avec des niveaux de vie qui sont très faibles au regard de la situation nationale. A Neuilly, l’indice de Gini décrit une inégalité de revenus au sein de la commune entre ménages aisés. A Roubaix, nous sommes dans une situation inverse avec un niveau de grande pauvreté très élevé. Paris ressemble plus à Neuilly qu’à Roubaix évidemment, mais avec moins de très très riches.

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  • Le meilleur de 2020 : Observatoire des inégalités - « Les familles modestes se sont emparées d’Internet à toute vitesse », entretien avec Dominique Pasquier

    Entretiens 5 février 2020

    Les populations modestes et rurales sont souvent décrites comme éloignées de l’Internet. Les usages numériques sont-ils les mêmes en haut et en bas de l’échelle sociale ? Entretien avec Dominique Pasquier, sociologue, extrait de internetactu.net.

    Existe-t-il un usage populaire de l’Internet ? Quelles sont les caractéristiques « d’un Internet des familles modestes » ?

    Il n’y a pas vraiment de caractéristique particulière. Elles en ont un usage comme les autres, avec quelques spécificités, et c’est finalement ce qui est le plus surprenant. Parmi ces spécificités, il y a le refus d’utiliser le mail pour les échanges privés ou l’obligation de transparence des pratiques entre les membres de la famille, qui permet de rendre plus collectifs des outils qui sont au départ conçus pour des usages purement personnels. Les familles modestes ont davantage accès à tout ce qui se dit sur les réseaux sociaux et les téléphones de leurs proches. Quand un enfant ouvre un compte Facebook, ses parents sont automatiquement « amis » avec lui, et c’est la même chose entre conjoints.

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  • Observatoire des inégalités - L’inégalité des revenus dans le monde

    Données 17 décembre 2020

    Le PIB par habitant atteint 63 000 dollars par an aux États-Unis, tandis qu’il est de 1 000 dollars en République démocratique du Congo. Les écarts de revenus dans le monde restent énormes.

    En Amérique du Nord, le PIB [1] s’élève à 61 200 dollars en 2019 par personne, selon la Banque mondiale. Un cran plus bas, il est de 44 400 euros dans l’Union européenne. Les populations de ces deux régions du monde ont des ressources qui les placent respectivement 3,6 fois et 2,6 fois au-dessus de la moyenne mondiale..... Quelques micro-États d’autres régions du monde se hissent en haut du classement des pays les plus riches (Singapour et les Émirats arabes unis par exemple). Mais avec 6 et 10 millions d’habitants respectivement, leur population est plus petite que celle de la région parisienne par exemple, ce qui empêche toute comparaison avec les grands pays de notre classement. Les États-Unis restent sans conteste le grand pays le plus riche au monde avec un PIB de 62 500 dollars par habitant. La France se situe un peu au-dessus de la moyenne européenne, avec 46 200 euros.

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  • Revue de presse du 27 novembre au 3 décembre

    Le vent se lève - Jean-Pierre Chevènement : « L’État a permis à la France de tenir au long des siècles »

    Jean-Pierre Chevènement vient de publier Qui veut risquer sa vie la sauvera aux éditions Robert Laffont. Ces mémoires retracent le parcours d’un homme qui, de la fondation du CERES au gouvernement Jospin, en passant par la victoire de François Mitterrand en 1981, aura marqué en profondeur l’histoire de la gauche française. Entretien retranscrit par Catherine Malgouyres-Coffin.
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    Libé - Le PS propose la création d'un «Défenseur de la laïcité»

    Dans ses «contre-propositions» au projet de loi «confortant les principes républicains», le Parti socialiste souhaite également abroger le concordat en Alsace-Moselle et créer un parquet dédié à la lutte contre les discriminations.

    .... Jeudi soir, le Parti socialiste organise une soirée «numérique» pour parler de la laïcité, des séparatismes et faire des contre-propositions au projet de loi «confortant les principes républicains».
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    France 3 - De la suprématie à l'effondrement, comment le Parti Socialiste a perdu le nord

    Et si le PS changeait de nom ? Olivier Faure, l’a évoqué pour faire table rase du passé, remettre à plat le programme, se réinventer. En clair : sauver sa peau. Mais le mal est profond, à l’image du Nord Pas de Calais où le PS, autrefois tout puissant, a quasiment tout perdu.

    Du Pierre Mauroy pur jus. Flamboyant. Grandiloquent. Sûr de lui et de la domination de son parti dans sa région, l’ancien maire de Lille s’était posé cette question : « Comment fait-on pour ne pas être socialiste ? » C’était en 1977. Une question qui forcément en amène aujourd’hui une autre : comment fait-on pour être encore au PS ?

    « On travaille » répond Samira Laal, secrétaire de la section socialiste d’Hénin-Beaumont et membre de la direction nationale du PS. « Moi aussi j’ai eu des doutes. Mais je n’ai pas voulu être de celles et de ceux qui quittaient le navire en pleine tempête, dit-elle. On n’est pas mort. Je reste convaincue que le PS sera à nouveau, un jour, en mesure de gouverner. Car nous sommes les seuls, à gauche, à prétendre pouvoir gérer le pays. L’idéologie ne fait pas tout. Il faut aussi le sens des réalités et des responsabilités. Nous l’avons. »
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    Le télétravail, bouée du capitalisme ? Jean-Marie Harribey

    Pour faire suite aux réflexions sur le travail, sa durée, son utilité, et sa productivité, arrêtons-nous aujourd’hui sur le télétravail auquel la pandémie du coronavirus et l’arrêt de l’économie ont donné un coup d’accélérateur important.

    Certes, le phénomène n’est pas nouveau, parce que la généralisation des techniques d’information et de communication l’a rendu matériellement possible et qu’il fait partie de la réorganisation du travail dans les grandes entreprises, et pas seulement dans les entreprises de plateformes numériques.

    Mais il est vrai que le télétravail a fait un bond pendant les deux confinements que nous avons connus cette année.
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    Basta - « Les pays qui accordent la priorité à la croissance se retrouvent avec le plus de dégâts économiques et sociaux »

    « L’année 2020 a été très difficile pour tout le monde », la combinaison des crises – sanitaire, sociale, écologique et économique – risque cependant de s’intensifier, prévient l’économiste Eloi Laurent. Pour l’auteur du livre Et si la santé guidait le monde ?, les signes d’espoir persistent malgré tout. Comme lorsque l’Europe inventait puis généralisait la protection sociale, il y a plus d’un siècle, il nous invite à refonder l’État providence en plaçant la santé de l’être humain et de son environnement au cœur des politiques du futur. Entretien.
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    Discussion avec Éloi Laurent (suite), Jean-Marie Harribey

    J’avais informé Éloi Laurent de la publication de la recension de son livre Et si la santé gouvernait le monde ?, et lui avais proposé de répondre s’il le souhaitait. Il le fait avec verve, ce qui n’est pas pour me déplaire puisque j’ai procédé de même. Je le remercie donc d’avoir pris ce temps pour le faire. J’esquisse quelques réponses à la sienne, à la suite de celle-ci. Que la discussion se poursuive ! 

    Réponse à Jean-Marie Harribey : Et sinon ?

    Éloi Laurent

    La critique étant l’une des marques de la considération, je la reçois comme telle de Jean-Marie Harribey. Je lui rends bien volontiers la politesse, à son invitation, d'autant plus qu’il est l'un des animateurs des Économistes atterrés, en particulier sur les enjeux écologiques et contribue à ce titre à un travail collectif d'utilité publique pour éclairer un débat économique qui en a grand besoin. Mais je serai nettement plus concis et davantage structuré que lui.
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    Paul Alliès - Une autre République pour sortir de la crise

    La Convention pour la 6° République a adopté un texte qui résume son analyse de la situation et rappelle un certains nombre de conditions pour que la crise qui affecte le pays trouve des solutions durables.
     
    Nous voilà arrivés à une nouvelle étape d’états d’urgence ajoutés, édictés successivement depuis 2015 et tous prorogés (jusqu’au 1° avril 2021 pour celui en vigueur depuis le 17 octobre dernier). Soit plus de la moitié de ces cinq dernières années, de dérogations au droit commun. Les pouvoirs du Parlement se sont réduits toujours un peu plus (jusqu’à cette tentative inédite de l’exproprier du vote de la loi au profit d’une commission extra-législative) ; corrélativement ses dernières compétences ont été transférées au gouvernement qui procède par grappes d’ordonnances. Les contrôles du Conseil d’Etat et du Conseil Constitutionnel, ultimes remparts, ne s’exercent qu’à très bas régime.
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    Fondation Jean Jaurès - Non aux primaires. Vive les primaires ! Jean-Philippe Derosier

    Dans sa contribution d’une série réalisée en partenariat avec L’Hétairie, le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l’université de Lille et auteur du blog La Constitution décodée, revient sur les primaires ouvertes qui n’ont, dans leur histoire récente, apporté que des difficultés et plaide pour une désignation des candidats par les adhérents de partis politiques, mais également d’associations politiques s’inscrivant dans ce processus.

    À tout juste dix-huit mois de l’échéance électorale majeure de notre régime, les partis et, parfois, les candidats s’alignent déjà sur la ligne de départ.

    Les Insoumis ont leur champion. Les Verts organiseront une primaire avant l’automne. Les Républicains y réfléchissent. Le premier secrétaire du Parti socialiste voudrait y renoncer, mais il ne peut pas, seul, l’imposer, car la désignation du candidat à l’élection présidentielle par une primaire est une obligation statutaire.
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    Jean Gadrey - Spectaculaire progression des inégalités depuis 1985 dans les pays de l’OCDE

    Facebook a bien des défauts, mais il arrive qu’on tombe sur une belle analyse ou un graphique « qui parle ». L’ennui des graphiques « qui parlent », c’est qu’ils ne parlent pas à tout le monde et que, de plus, ils risquent de parler mal, ou faux, sans un peu d’interprétation, de critique ou de complément.

    J’ai ainsi découvert sur la page de Guillaume Duval ce graphique fondé sur des données de l’OCDE et diffusé en 2020 par le PIIE, le Peterson Institute for International Economics, un gros « Think Tank » installé à Washington. Cet institut retarde sacrément car ce graphique figurait en 2015 dans un rapport de l’OCDE, et c’est pour cela que les données s’arrêtent en 2013 ! Je complèterai, à la fin de ce billet, avec des chiffres plus frais issus de la même source.
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    Observatoire des inégalités - Le « Rapport sur la pauvreté en France 2020-2021 » vient de paraître

    Actualité de l’Observatoire 26 novembre 2020

    Quels sont les effets de la pandémie sur la pauvreté ? Un grand nombre de données manquent encore. Mais d’ores et déjà, notre Rapport sur la pauvreté en France permet de planter le décor et de comprendre la crise sociale actuelle. Noam Leandri et Louis Maurin vous présentent l’ouvrage qui vient de paraître.

    L’épidémie de coronavirus a déjà fait plus de 40 000 morts en France. Pour se protéger, notre pays a dû mettre en pause son économie. En 2020, la récession atteindra des niveaux inégalés depuis la dernière guerre mondiale. Nous allons en payer les dégâts, avec une progression attendue et dévastatrice du chômage. Compte tenu aussi de la perte de revenus subie par les demandeurs d’emploi, de la baisse d’activité de certains non-salariés, plusieurs centaines de milliers de personnes ont déjà basculé sous le seuil de pauvreté.
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    Le Vent se lève - La justice sociale, clé contre la précarité énergétique du logement ?

    Alors que les acteurs politiques imposent en premier lieu de « rester à la maison », comment procéder avec ceux qui en sont dépourvus voire mal logés ? Terrain d’action des architectes, aménageurs constructeurs, la thématique de la précarité énergétique du logement suscite appétits comme interrogations. Si la crise sanitaire n’a fait qu’amplifier la situation, elle a également révélé aux yeux du grand public une nouvelle forme de précarité silencieuse, moins connue car d’ordinaire invisible [1] : la question du mal logement. L’impératif est double : à la fois économique, tenant à la dégradation du pouvoir d’achat des ménages et à la fois environnemental, puisqu’il renvoie à la mise en cause des équilibres naturels. Ce sujet de fond se situe donc au cœur des enjeux d’égalité urbaine. Comment le logement peut-il répondre aux enjeux de santé ? De quelle manière transformer des parcs immobiliers qui se paupérisent et se dévaluent ? Comment créer des logements plus flexibles dotés d’espaces extérieurs plus verts à un coût foncier supportable et sans aggraver l’étalement urbain ? 
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    Institut Rousseau - Dette publique : qui gardera les gardiens ?

    Ils n’ont pas rongé leur frein bien longtemps, les gardiens obsessionnels de la dette publique. Et ils ne sont pas prêts à accepter que le bel édifice de la dette patiemment bâti et consolidé depuis près de cinquante ans s’effondre d’un coup à cause d’un virus. Rappelons qu’aujourd’hui, 40 % de notre dette publique correspondent au seul remboursement des intérêts que nous acquittons aux marchés financiers. Si nous avions conservé le circuit du Trésor, légué notamment par François Bloch-Lainé, et qui a permis de reconstruire la France d’après-guerre en une génération, au lieu d’inscrire dans le marbre du Traité de Maastricht (qu’il faudra réviser tôt ou tard) l’assujettissement de la souveraineté d’un État aux caprices irrationnels des « marchés », nous n’aurions pas ou peu d’intérêts à payer sur notre dette. Celle-ci pourrait aujourd’hui s’élever à environ 72 % du PIB, au lieu des 120 % qu’elle va franchir en 2020. Ce ratio n’a, certes, aucun sens économique puisqu’il superpose un stock (la dette) sur un flux (le PIB) mais, depuis des décennies, il sert d’alibi à l’idée fausse que nous dépensons trop et qu’il est temps de vivre à la hauteur de nos (modestes) moyens.
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    Fondation Jean Jaurès - Le vote par anticipation, une solution ?

    À l’image des élections municipales de 2020, l’épidémie de la Covid-19 pourrait dissuader un nombre important d’électeurs de prendre le risque de se rendre dans un bureau de vote à l’occasion des élections régionales et départementales. Face à cette menace sur le bon déroulement et la sincérité du scrutin, est-il temps d’envisager de nouvelles modalités de vote ? Émeric Bréhier, directeur de l’Observatoire de la vie politique de la Fondation, analyse les enjeux du vote par anticipation.

  • Observatoire des inégalités - Le « Rapport sur la pauvreté en France 2020-2021 » vient de paraître

    Actualité de l’Observatoire 26 novembre 2020

    Quels sont les effets de la pandémie sur la pauvreté ? Un grand nombre de données manquent encore. Mais d’ores et déjà, notre Rapport sur la pauvreté en France permet de planter le décor et de comprendre la crise sociale actuelle. Noam Leandri et Louis Maurin vous présentent l’ouvrage qui vient de paraître.

    L’épidémie de coronavirus a déjà fait plus de 40 000 morts en France. Pour se protéger, notre pays a dû mettre en pause son économie. En 2020, la récession atteindra des niveaux inégalés depuis la dernière guerre mondiale. Nous allons en payer les dégâts, avec une progression attendue et dévastatrice du chômage. Compte tenu aussi de la perte de revenus subie par les demandeurs d’emploi, de la baisse d’activité de certains non-salariés, plusieurs centaines de milliers de personnes ont déjà basculé sous le seuil de pauvreté.

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  • Observatoire des inégalités - Synthèse du Rapport sur la pauvreté en France édition 2020-2021

    C'est quoi être pauvre en France ? Combien de personnes sont concernées ? Le nombre de pauvres augmente-t-il ? Que faire pour réduire la pauvreté ? Louis Maurin, directeur de l'Observatoire des inégalités, répond à ces questions et dresse un état des lieux de la pauvreté en France. Cette vidéo est une synthèse du rapport sur la pauvreté en France édition 2020-2021, écrit par Anne Brunner et Louis Maurin, publié en novembre 2020.

  • Observatoire des inégalités - Toutes les inégalités se valent-elles ?

    Questions clés 12 novembre 2020

    Doit-on s’alarmer des inégalités en France, alors qu’elles semblent très réduites lorsqu’elles sont observées dans une perspective mondiale ? Toutes les inégalités ne se valent pas. Mais établir des hiérarchies est loin d’être simple. L’analyse de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Il est bien plus grave de ne pas pouvoir manger à sa faim que de ne pas pouvoir partir en vacances. Mais au-delà de ces grandes évidences, comment établir une hiérarchie entre les inégalités ? Il faut bien le faire car, si on met toutes les formes d’inégalités sur le même plan, on brouille les pistes : on camoufle celles qui ont une place centrale derrière d’autres plus « secondaires ». La tâche est compliquée tant il est difficile de savoir quelles sont les inégalités qui sont justes ou injustes et, encore plus, quelles sont, parmi les inégalités injustes, celles qui méritent le plus que l’on se batte contre elles.

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  • Observatoire des inégalités - Ouvriers et employés : un travail sous contrôle

    Données 10 novembre 2020

    Travail à la chaîne, tâches répétitives, contrôle hiérarchique permanent : ces contraintes sur le rythme de travail s’exercent de façon très inégale selon les catégories socioprofessionnelles. Ouvriers et employés ont peu d’autonomie dans le travail.

    Le travail à la chaîne, les contraintes automatiques et une surveillance hiérarchique régulière décrivent un contrôle strict du rythme du travail. Si la plupart des cadres supérieurs subissent peu ou pas ces contraintes, une part importante des ouvriers et des employés déclarent y être soumis.

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  • Observatoire des inégalités - Revenu minimum pour les jeunes : les raisons d’un refus

    Points de vue 27 octobre 2020

    Pourquoi la France refuse-t-elle de mettre en place un revenu minimum pour les jeunes ? Comment pourrait-on avancer sur ce dossier bloqué depuis 30 ans, en prenant en compte des arguments opposés ? Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Le revenu minimum a été instauré en France en 1989. Trente ans plus tard, les jeunes de 18 à 25 ans n’y ont toujours pas droit alors qu’ils disposent du droit de vote. Les majorités de droite, comme de gauche, s’y sont toujours opposées, et c’est le cas actuellement de La République en Marche. Comment l’expliquer ? Que peut-on faire pour avancer sur ce sujet ?

    La situation sociale des jeunes était déjà délicate avant le coronavirus. Entre 2002 et 2018, le taux de pauvreté des 18-29 ans a augmenté de 50 %, passant de 8 % à 12 % [1]. Leur taux de chômage se situe aux alentours de 20 %, mais ce phénomène est très ancien. Il atteignait déjà 20,2 % en 1984. La crise actuelle frappe les jeunes de plein fouet, pour deux raisons. Premièrement, ils sont les principales victimes de la précarité au travail.

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